LES
PAYSAGES NATURELS sont le résultat depuis des millénaires de
la coopération entre les Paysans (les habitants du pays) et le reste
de la Nature (vie animale, végétale, fongique et bactérienne) .
Les
humains sont vivants, et font donc partie de la nature .
La
nature est donc le milieu naturel des humains .
LA
PROTECTION DE LA NATURE fait partie intégrante de la vie de nombreux
peuples indigènes.
Mais
la protection de la nature pratiquée par les écologistes
politiques, influencés par un idéal fantasmé de nature sauvage, “vierge de
toute souillure humaine“, peut se révéler catastrophique
d’un point de vue humain ET naturel .
80%
des régions les plus riches en biodiversité de la planète sont les
territoires de communautés indigènes qui y vivent depuis des
millénaires. Ce n’est pas une coïncidence. Les peuples indigènes
ont toujours préservé la diversité des espèces qui les entourent
en développant des modes de vie adaptés à la terre qu’ils
respectent.
Ils
se considèrent comme les gardiens de la terre qu’ils légueront à
leurs enfants et à leurs petits-enfants, une approche qui est
naturellement liée à la préservation de l’environnement.
Ces
gardiens naturels (et bon marché) sont les 1° écologistes
DES
ÉTUDES SCIENTIFIQUES fondées sur des données-satellite ont montré
que les territoires indigènes sont la meilleure et la plus efficace
réponse contre la déforestation et les feux généralisés de
forêt.
Les
écologistes politiques veulent interdire certains usages
universitairement réputés destructeurs des milieux naturels. Peu
importe que ces usages sous forme traditionnelle extensive, de
l’horticulture itinérante sur brûlis en milieu forestier à la
création de bosquets sacrés à la périphérie des villages, aient
souvent été à la source de la biodiversité élevée que les
agronomes et les forestiers constataient sans en comprendre les
causes.
QUEL
MODÈLE POUR LE FUTUR ?
Le
parc national de Yellowstone aux Etats-Unis a été le 1° parc
national au monde.
Sa
création a coûté la vie à des centaines d’Indiens Shoeshone,
Blackfoot et Crow qui y vivaient et qui en ont été brutalement
expulsés. Depuis lors, ce modèle d’évictions forcées au nom de
la conservation de la nature a été exporté à travers le monde .
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« Si nous déclarons ne pas utiliser la terre, cela justifie la
création d’un parc national. Si on constate que nous l’utilisons,
cela justifie notre éviction pour la protéger en créant un parc
national. Dans les 2 cas, nous sommes perdants. »
Rebecca
ADAMSON, Institut de Développement des 1° Nations .
-
"Le territoire des Wanniyala-Aetto n’a été transformé en
parc naturel que parce que nous avons toujours su le protéger."
UN
CHEF WANNIYALA-AETTO